Ma proposition est essentiellement orientée vers le vécu du ou de la praticienne, à la fois comme source d'information et comme mode d'intervention.
Les problématiques narcissiques sont délicates et robustes : elles envahissent les séances, et refusent souvent de se laisser approcher. Dans cette perspective, la compétence et les qualités d'être du thérapeute sont encore plus essentielles à l'évolution favorable de l'accompagnement. Encore faut-il disposer de certains repères, tant théoriques que personnels.
C'est pourquoi je propose une articulation entre éléments théoriques et séquences expérientielles. Ces dernières sont, à mes yeux, les plus essentielles. Il s'agit de développer à la fois :
* une perception plus fine du vécu des personnes que l'on accompagne. Notamment naviguer entre l'accueil distant d'une expression narcissique, et une empathie pour ces personnes qui sont aussi prises dans des besoins narcissiques.
* une assurance personnelle plus aiguisée pour soutenir le travail, et se protéger. Sans ces qualités, le consultant qui a le courage de venir consulter peut se retrouver dans la confirmation délétère de son programme intérieur : je suis seul, personne ne m'aimera, je fais bien d'agresser ou d'impressionner ... et c'est horrible, je ne vais pas m'en sortir.
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